LA RÉGLEMENTATION
2002 : une profession reconnue et remboursée par les complémentaires santé
Installée en France depuis près d’un siècle, la profession a dû attendre la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, dite loi Kouchner, avant d’être reconnue et de voir « l’usage du titre de chiropracteur [...] réservé aux personnes titulaires d’un diplôme ».
Depuis cette date, les soins chiropratiques sont remboursés par des assurances et mutuelles de plus en plus nombreuses. Parlez-en à votre chiropracteur qui vous établira une facture d'honoraires pour votre mutuelle.
2011 : un périmètre d’exercice clarifié
En 2011, le décret relatif aux actes et aux conditions d’exercice de la chiropraxie suivi du décret relatif à la formation des chiropracteurs et à l’agrément des établissements de formation en chiropratique, sont venus préciser la loi Kouchner.
Ces textes font des chiropracteurs les seuls professionnels de santé non médecins autorisés à pratiquer des manipulations vertébrales sans avis médical.
Pour définir ce statut très favorable, dans le paysage français des thérapies manuelles, le législateur s’est fondé sur la qualité des preuves scientifiques portées à sa connaissance comme sur celle de la formation reçue par l’ensemble des professionnels diplômés en exercice.
À ce jour, plus de 800 chiropracteurs exercent en France.
Elle est à présent pratiquée partout dans le monde et réglementée par la loi dans quelque 40 pays. [...] En tant que service de santé, la chiropratique offre une approche conservatrice de la prise en charge et, bien qu’elle nécessite des praticiens qualifiés, elle ne dépend pas toujours d’un personnel auxiliaire, générant par conséquent très peu de coûts supplémentaires. Un des avantages de la chiropratique pourrait donc être une prise en charge efficace par rapport au coût des troubles neuro-musculo-squelettiques ».
La chiropraxie : un traitement adapté à un large public
La chiropraxie est indiquée pour tous, sans distinction d’âge. Quelques nouveaux-nés, beaucoup d'enfants, d'adolescents, et forcément les adultes et seniors consultent régulièrement un chiropracteur. Cependant, certaines périodes de la vie, certains métiers ou certains sports sont plus propices à une « sur-utilisation » des articulations, muscles ou tendons comme à l’adoption de gestes et postures inadaptés.
La chiropraxie : qualité et sécurité des soins
Les manipulations vertébrales sont des actes d’une grande technicité. Pour assurer des soins d’une qualité et d’une sécurité optimale, les chiropracteurs bénéficient d’une formation uniformisée selon les standards internationaux de la profession. Ils s’investissent en outre dans des activités de recherche reconnues de la communauté scientifique. Leur formation comme leurs protocoles de soins sont ainsi adossés aux plus récentes avancées en la matière.
Une formation de haut niveau universitaire
Si la loi française impose un minimum de formation de 3 520 heures, tous les chiropracteurs formés sur le territoire ont suivi 5 500 heures d’enseignements théoriques et pratiques répartis normalement sur cinq ans, conformément aux standards internationaux de la profession.
Aux USA et au Canada, le très haut niveau de formation est assuré par des universités renommées, établies depuis près d'un siècle pour certaines d'entre elles.
Elles délivrent le fameux diplôme de doctorat : "Doctor of Chiropractic".
Elles délivrent le fameux diplôme de doctorat : "Doctor of Chiropractic".
En Europe, la chiropraxie est enseignée en Faculté de médecine dans le cadre d’un parcours de formation distinct; au Danemark, les premières années d’études sont communes aux médecins et aux chiropracteurs, à l’instar du modèle français des médecins, dentistes et sage-femme.
En France, la chiropraxie n’est pas enseignée à l’université, mais dans une école privée à but non lucratif. L’Institut Franco-Européen de chiropraxie. Néanmoins, les étudiants-chiropracteurs bénéficient de conventions passées avec les centres hospitaliers où ils suivent, à partir de la quatrième année, quatre stages obligatoires en neurologie, rhumatologie, orthopédie et radiologie.
Ressent-on des effets secondaires ?
La majorité des patients ressentent un soulagement immédiat à l’issue du traitement. Toutefois, certains peuvent ressentir des courbatures ou une douleur légère, semblables à celles après un entraînement sportif. Ces réactions bénignes disparaissent spontanément en 24 à 48 heures.